Un livre célèbre les cent ans de la naissance de l’École des beaux-arts de l’Indochine

En septembre 2012, le musée Cernuschi ouvrait ses cimaises aux peintres de l’École des beaux-arts de l’Indochine de Hanoï , avec une exposition qui a fait date, «Du fleuve rouge au Mékong». C’était une première pour cette institution publique française et une reconnaissance exemplaire pour un système unique né de la colonisation en Indochine, et le début d’une fascination qui est allée croissante depuis. Alors que l’Asie déjà s’en préoccupait, le marché français se réveille dans la même décennie et, là encore, la courbe sera exponentielle, portée par quelques rares maisons de vente, dont celle de Claude Aguttes à Neuilly. Sa fille, Charlotte Aguttes-Reynier, après avoir été touchée par une encre sur soie de Lé Phô découverte au hasard d’un inventaire en 2014, ouvre un département dédié à cette toute jeune spécialité. Les pages de la Gazette se font souvent l’écho de la progression régulière des résultats aux enchères –voire des records…