Pièce iconique créée par le plasticien de la fin du XXe siècle, ce tendre agneau de bronze et de béton évoque son univers animalier si personnel.
Parmi les paisibles ovins chers à l’artiste, notre agneau se détache nettement, en s’étant ici envolé à 533 400 €… Détaillé dans l'article Beau comme un agneau de François-Xavier Lalanne, de la Gazette n° 34 (page 116), il prend place dans un petit troupeau qui a vu le jour dès 1965, affichant différents formats et matériaux suivant leur emplacement définitif, à l’intérieur ou à l’extérieur. L’animal se présente cette fois comme une épreuve en bronze et béton époxy, datée et numérotée «64/500» sous le museau, et date de 1997 ; il porte également le cachet de fondeur Blanchet (51,5 x 58,5 x 16,7 cm). Retour vers une forme artistique plus traditionnelle avec une peinture d’André Hambourg, maître des panoramas marins souvent inspirés par la côte normande. Il nous entraîne, cette fois encore, sur La Plage, à travers une toile signée (60 x 73,5 cm), qui était disputée jusqu’à 17 631 €. Des ambiances chères à Paul Signac également, comme en témoigne aussi son Bateau au mouillage, Audierne, peint à l’aquarelle sur traits de crayon en 1927 ; portant une signature apocryphe en bas, et datée, la feuille (30 x 22,5 cm à vue) devait partir à 12 537 €. C’est par un instrument musical que se clôturait la session, un orgue de danse d’après 1934, sorti des ateliers de Mortier à Anvers. Comportant 79 tuyaux côté droit, et 65 côté gauche, une grosse caisse, une caisse claire, un tambourin, des percussions, deux accordéons et trois jacquemarts, la pièce imposante (246 x 295 x 180 cm) et en état de jeu résonnait à 12 700 €.