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Trévarez, le bel écorché

Publié le , par Valentin Grivet

Au cœur du Finistère, le château de Trévarez garde le souvenir de la Belle Époque et porte les stigmates de la Seconde Guerre mondiale. Construit pour James de Kerjégu, ce lieu enchanteur poursuit sa renaissance.

Château de Trévarez© Emma Guillou / CDP29 Trévarez, le bel écorché
Château de Trévarez
© Emma Guillou / CDP29
Q u’il apparaisse comme par magie à travers les brumes de l’hiver, ou dans les éclats de rouge, d’orange et de rose des milliers d’azalées, de camélias et de rhododendrons qui fleurissent au printemps, l’imposant édifice semble tout droit sorti d’un conte de fées. Bâti au tournant du XIX e et du XX e   siècle, coiffé de hautes cheminées d’esprit Renaissance rappelant les châteaux de la Loire, orné de colonnes torses néobaroques, de pinacles, de flèches et de gargouilles néogothiques, le château de Trévarez résulte d’un savant mélange de styles. Racheté par le conseil général du Finistère en 1968 et inscrit au titre des monuments historiques depuis 2009, le domaine est, avec l’abbaye de Daoulas, le manoir de  Kernault, l’abbaye du Relec et le château de  Kerjean, l’un des cinq  sites réunis par l’établissement public de coopération culturelle (EPCC) Chemins du patrimoine en Finistère , chargé d’animer les lieux. Ainsi chaque année, des artistes sont invités à interagir avec l’architecture ou le paysage  : l’occasion d’expositions temporaires telle celle du cinéaste François Royet et du peintre Charles Belle, dont neuf tableaux floraux sont actuellement disséminés dans le château, ou d’installations pérennes…
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