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Thomas Seydoux, résolument moderne

Publié le , par Geneviève Nevejean

En choisissant l’indépendance, ce spécialiste a contribué à redéfinir son métier, en l’adaptant à l’évolution du marché des ventes impressionnistes et modernes, marqué par la raréfaction des œuvres.

Thomas Seydoux. Thomas Seydoux, résolument moderne
Thomas Seydoux.
En 2012, Thomas Seydoux quitte Christie’s pour créer sa propre société de conseil, inspiré par l’exemple de Marc Blondeau dans les années 1980. Pour ce Franco-Suisse né en 1966, la vente privée s’impose dans sa spécialité, confrontée à la raréfaction des œuvres impressionnistes et modernes. Loin de n’être qu’un simple guide ou un courtier, le conseiller artistique est l’allié juridique et fiscal dans la cession, y compris sous forme de dation ou de donation. Le registre de ses responsabilités et compétences en termes d’authenticité, d’assurances ou de conservation s’est aussi considérablement accru et diversifié. Thomas Seydoux redessine les fonctions de cette profession appelée à répondre à la complexité et à la place économique grandissante du marché de l’art. Vous êtes spécialiste de la période qui englobe l’impressionnisme et l’art moderne. Comment l’évolution de ce marché durant ces dernières décennies vous a-t-elle incité à créer votre propre agence de conseil ? J’ai d’abord collaboré au sein du département qui lui est consacré chez Christie’s, avant d’en devenir l’expert à Londres à partir de 1997. Il s’agissait du premier marché des maisons de ventes, celui qui remportait ses plus importants…
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