Drouot a ouvert un cycle de débats sur des thématiques intéressant le marché de l’art. Cette première édition consacrée aux revendications de l’État sur des biens de l’Église a été l’occasion de révéler une décision pouvant faire jurisprudence.
Si les cas les plus emblématiques sont ceux dits «du pleurant» et « du jubé de Chartres», d’autres ont suivi. Depuis quelques années, le ministère de la Culture a en effet saisi toute une série de biens ecclésiastiques, au nom du décret de 1789 mettant les propriétés de l’Église « à la disposition de la Nation ». Alexandre Giquello, président de Drouot Patrimoine, a ouvert lundi 4 octobre une table ronde dédiée à cette question. Marie-Amélie Carlier, de la galerie Brimo de Laroussilhe, Laurence Fligny, experte en Haute Époque, et M e Basile Ader, avocat, ont exposé leur incompréhension devant une vague de revendications, traduisant un durcissement de la politique de l’État. Concernant le pleurant d’un tombeau ducal de Bourgogne, il a été saisi à une famille de collectionneurs qui le possédait depuis plus d’un siècle, alors même qu’il avait été prêté quatre fois au musée de Dijon (voir l'article Le Conseil d’État ouvre la voie à une saisie du…
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