L’exposition conçue par Suzanne Pagé à la fondation Louis Vuitton ouvre les portes de la modernité avec intelligence et sensibilité. Attention, expérience singulière…
J’ai rencontré Suzanne Pagé un soir de juin alors que l’été s’installait précocement sur Paris. Nous avions rendez-vous avenue Montaigne où se situent certains services de la fondation. Décidée à tirer le meilleur de mon entretien avec la directrice artistique de la fondation Louis Vuitton, tête pensante de l’époustouflante sélection d’œuvres dont parle le Tout-Paris – voire au-delà –, j’accédais au deuxième étage de l’immeuble : la silhouette dorée de la Vierge coiffant la chapelle Notre-Dame de Consolation, rue Goujon, surgit soudain. «Cette vue a été pour moi un vrai “choc”, comme une “apparition” de Katharina Fritsch», confie Suzanne Pagé, évoquant la découverte, huit ans plus tôt, de ses bureaux parisiens. Après dix-huit années à la direction du musée d’Art moderne de la Ville de Paris, l’historienne d’art passe dans le privé. Nous sommes en 2006 et ses expositions – Matthew Barney, Georg Baselitz, Pierre Bonnard , Louise Bourgeois, Alexander Calder , Dan Flavin, Alberto Giacometti , Pierre Huyghe, Francis Picabia , Sigmar Polke, Gerhard Richter, Mark Rothko, sans oublier…
com.dsi.gazette.Article : 27112
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