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Suzanne Pagé, Les clefs d’une passion

Publié le , par Stéphanie Perris

L’exposition conçue par Suzanne Pagé à la fondation Louis Vuitton ouvre les portes de la modernité avec intelligence et sensibilité. Attention, expérience singulière…

Suzanne Pagé.© Emanuele Scorcelletti  Suzanne Pagé, Les clefs d’une passion
Suzanne Pagé.
© Emanuele Scorcelletti
J’ai rencontré Suzanne Pagé un soir de juin alors que l’été s’installait précocement sur Paris. Nous avions rendez-vous avenue Montaigne où se situent certains services de la fondation. Décidée à tirer le meilleur de mon entretien avec la directrice artistique de la fondation Louis Vuitton, tête pensante de l’époustouflante sélection d’œuvres dont parle le Tout-Paris – voire au-delà –, j’accédais au deuxième étage de l’immeuble : la silhouette dorée de la Vierge coiffant la chapelle Notre-Dame de Consolation, rue Goujon, surgit soudain. «Cette vue a été pour moi un vrai “choc”, comme une “apparition” de Katharina Fritsch», confie Suzanne Pagé, évoquant la découverte, huit ans plus tôt, de ses bureaux parisiens. Après dix-huit années à la direction du musée d’Art moderne de la Ville de Paris, l’historienne d’art passe dans le privé. Nous sommes en 2006 et ses expositions – Matthew Barney, Georg Baselitz, Pierre Bonnard , Louise Bourgeois, Alexander Calder , Dan Flavin, Alberto Giacometti , Pierre Huyghe, Francis Picabia , Sigmar Polke, Gerhard Richter, Mark Rothko, sans oublier…
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