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Susse Fondeur, l'excellence d'un savoir-faire

Publié le , par Harry Kampianne

Considérée comme la plus ancienne fonderie d’art de France encore en activité, celle-ci continue d’honorer ses lettres de noblesse en proposant un savoir-faire de qualité depuis près de deux siècles.

Montage des différentes parties d’une sculpture. Ici, le ciseleur assemble les bras... Susse Fondeur, l'excellence d'un savoir-faire
Montage des différentes parties d’une sculpture. Ici, le ciseleur assemble les bras d’une œuvre de Fabien Mérelle (né en 1981). La soudure doit être invisible une fois le travail terminé.
© Archives Susse Fondeur
La liste est longue et prestigieuse : Carpeaux , Alberto et Diego Giacometti, Zadkine, Miró, Brancusi, Max Ernst, Aristide Maillol et plus récemment, Wang Keping, Ousmane Sow, Sylvie Fleury, Sam Szafran ou Alessandro Montalbano… Comment deux frères, Michel-Victor et Nicolas Susse, en sont venus à créer l’une des fonderies d’art les plus en vue de la capitale ? Remontons un bref instant le cours du temps. Tout commence en 1758 par une activité de papeterie de luxe, bien avant la renommée qu’on lui connaît aujourd’hui et l’obtention du label Entreprise du patrimoine vivant. Installée passage des Panoramas, dans l’actuel 2e arrondissement à Paris, elle y produit beaucoup d’articles, tels que des encriers et des plumiers, en bronze. La petite entreprise familiale deviendra le fournisseur officiel de la reine Marie-Amélie, l’épouse du roi Louis-Philippe, et de la princesse Louise, leur fille. Nous leur devons également une fabuleuse invention : la machine à perforer les feuillets de timbre-poste, permettant de faciliter leur séparation sans avoir recours aux ciseaux. Ce n’est qu’à partir du milieu du XIXe siècle que l’activité sera entièrement dévolue au bronze et à la sculpture. La descendance contribuera…
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