Une exposition au musée Maillol rend hommage aux peintres primitifs de l’art moderne, dont la sensibilité ne laisse pas indifférent. Leur marché aux enchères ? Pas si naïf.
Plus fréquents sur les cimaises des salles des ventes dans les années 1990, avec des résultats élevés en parfaite adéquation avec la frénésie pour l’art moderne, les peintres naïfs ou primitifs modernes, selon la terminologie, plus exacte, employée par Wilhelm Uhde ont connu une éclipse au début du nouveau millénaire, avant de retrouver une certaine stabilité. Bien représentés dans les institutions, ils bénéficient actuellement d’une exposition au musée Maillol, un lieu dédié. «Du Douanier Rousseau à Séraphine, les grands maîtres naïfs» devrait apporter une petite pierre supplémentaire à leur reconnaissance et à la compréhension de leur peinture unique. Le cœur sacré L’art naïf est trop souvent assimilé à d’autres mouvements du XX e siècle volontairement marginaux. Composé d’autodidactes solitaires venus à l’art sur le tard, et parfois en secret, il n’a pas de programme, n’est pas un groupe ou une école… ce qui ne simplifie pas sa…
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