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Sur les chemins de l’art naïf

Publié le , par Anne Doridou-Heim

Une exposition au musée Maillol rend hommage aux peintres primitifs de l’art moderne, dont la sensibilité ne laisse pas indifférent. Leur marché aux enchères ? Pas si naïf.

Henri Rousseau, dit le Douanier Rousseau (1844-1910), La Scierie de Bièvres, vers... Sur les chemins de l’art naïf
Henri Rousseau, dit le Douanier Rousseau (1844-1910), La Scierie de Bièvres, vers 1909, huile sur toile, 41 33 cm. Vendredi 17 mai 2019, Drouot. Ader OVV. Cabinet Chanoit.
Adjugé : 153 600 
Plus fréquents sur les cimaises des salles des ventes dans les années  1990, avec des résultats élevés en parfaite adéquation avec la frénésie pour l’art moderne, les peintres naïfs  ou primitifs modernes, selon la terminologie, plus exacte, employée par Wilhelm Uhde  ont connu une éclipse au début du nouveau millénaire, avant de retrouver une certaine stabilité. Bien représentés dans les institutions, ils bénéficient actuellement d’une exposition au musée Maillol, un lieu dédié. «Du Douanier Rousseau à Séraphine, les grands maîtres naïfs» devrait apporter une petite pierre supplémentaire à leur reconnaissance et à la compréhension de leur peinture unique. Le cœur sacré L’art naïf est trop souvent assimilé à d’autres mouvements du XX e   siècle volontairement marginaux. Composé d’autodidactes solitaires venus à l’art sur le tard, et parfois en secret, il n’a pas de programme, n’est pas un groupe ou une école… ce qui ne simplifie pas sa…
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