Alors qu’Art Basel Miami Beach était encore une fois un beau succès, l’environnement était infiniment plus difficile pour les foires satellites. Même si la Miami Art Week en comptait près de vingt, c’est presque dix de moins qu’en 2017. Bilan.
Les foires off d’Art Basel Miami Beach, cette année, ne partaient pas gagnantes. Beaucoup d’entres elles n’avaient pas encore annoncé la liste de leurs exposants au moment où les visiteurs internationaux faisaient leurs bagages… Signe qu’à une semaine du début de l’événement, elles étaient encore en recherche. Malheureusement, rien de nouveau à cela. C’était déjà le cas à Bâle ce printemps ou plus près de chez nous, en octobre, pendant la FIAC. Sans même parler de «fair fatigue» des collectionneurs, la situation économique des petites et moyennes galeries tend à rendre l’accumulation de ces événements périphériques simplement insoutenable. Impossible de se voiler la face : le modèle est vieillissant ou pire, agonisant. Le design en force À tout seigneur tout honneur. Design Miami propriété du même groupe qu’Art Basel bénéficiait d’une organisation sans faille : pass VIP croisés avec la foire…
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