Ces dernières années, dans la mégalopole chinoise, de nombreuses galeries étrangères sont progressivement apparues, dont plusieurs françaises. Réinvestissant lieux industriels et maisons typiques, elles transforment le visage de la cité.
Au cœur de la vague d’ouverture qui bouleverse la Chine depuis vingt ans, Shanghai s’est métamorphosée, passant d’un extrême à un autre en un temps record. Surnommée la «New York asiatique», la mégalopole est la capitale économique nationale. Loin d’en avoir fini avec sa croissance, elle incarne l’ambition et le dynamisme du pays. Prise entre histoire et modernité, elle affiche un visage atypique, aussi déroutant qu’attirant, où cohabitent éclectisme et cosmopolitisme. Flirtant avec une certaine arrogance, Shanghai joue de ses contrastes et offre ainsi un terreau sans précédent à l’art contemporain. Celui-ci, tiraillé entre une volonté d’ouverture et un système qui multiplie les règles et les lois, est à l’image de la ville : ambitieux. La vie des lieux artistiques, et notamment des galeries, s’adapte aux flux immobiliers, mais aussi aux volontés imprévisibles de l’État et/ou de la municipalité, qui décident des soudaines fermetures et des délocalisations. Une ville et un art en perpétuelle renaissance… ShanghART a été la première galerie étrangère à ouvrir, en 1996. Fondée et dirigée par le Suisse Lorenz Helbling, elle…
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