Sous la bannière de la protectrice des musiciens, se rangeaient peintures et mobilier ancien, dont une remarquable boîte réalisée en Italie au XVe siècle.
Cécile ferait partie des très nombreux martyrs chrétiens exécutés à Rome lors des vagues de persécutions du IIIe siècle. Les textes rapportent qu’en se rendant à son supplice, elle entendit des chants célestes, miracle qui en fit la patronne de la musique et de ses interprètes. Sujet de prédilection des peintres du XVIIe siècle, la voici portraiturée jouant de l’orgue par un membre de l’entourage de Simon Vouet, une école française donc, et appréciée pour 11 160 €. Précisons que notre toile (126 x 78 cm) reprend la composition de Vouet conservée au Blanton Art Museum de l’Université du Texas, à Austin. Tout aussi précieux, un coffret provenait de l’Italie du Nord du milieu du XVe siècle, exécuté par l’atelier de l’Histoire de Suzanne (34 x 28,5 cm), et engrangeait 10 416 €. Il est de forme hexagonale, à âme en bois et à décor de plaquettes d’os sculpté et de marqueterie alla certosina ; son décor illustre l’épisode biblique de la chaste Suzanne. Apparaissait enfin une paire d’encoignures d’époque Louis XV, portant les deux estampilles de Jacques-Philippe Carel et de Roger Vandercruse La Croix (reçu maître en 1755). Ces deux pièces en marqueterie de bois de bout sur fond de satiné dans des réserves d’amarante, avec bronzes dorés à encadrements asymétriques (91 x 56 cm), trouvaient amateur à 10 044 €. En revanche, l’opérateur n’a pas souhaité communiquer sur la toile de Roelandt Savery (voir l'article Un fantastique paradis de Roelandt Savery de la Gazette n° 42, page 237).