Les métalliers ferronniers des Ateliers Saint-Jacques, restaurateurs de la grille de l’abbatiale royale, nous ont ouvert leurs portes.
Les métalliers ferronniers des Ateliers Saint-Jacques retenaient leur souffle fin avril, alors que la grille de Pierre Denis façonnée en 1714, restaurée par leurs soins depuis cinq mois, retrouvait son écrin de l’abbatiale de Saint-Denis, abritant l’une des maisons d’éducation de la Légion d’honneur. Les grilles et fermeture de chœur installées en 1709 dans la basilique des rois de France ayant été détruites, notre pièce monumentale, déjà considérée à son époque comme un chef-d’œuvre, représente aujourd’hui un témoignage unique. C’est également le cas du garde-corps du grand escalier, pour la restauration duquel une souscription a été lancée par l’Institut de la Légion d’honneur, dans le cadre d’un vaste programme (voir Gazette n o 13, pages 204 à 207). Comme la grille, il requiert en effet une renaissance dans les règles de l’art. Un défi relevé nombre de fois par les Ateliers Saint-Jacques, ayant soigné des pièces malades de la rouille et de la pollution au palais du Louvre, au château de Versailles ou encore à la Sainte-Chapelle. Leurs trente-huit artisans portent avec fierté le nom de «serruriers», une profession ayant reçu ses statuts en 1411, sous Charles VI. Ayant «l’art de connaître le fer et de le travailler», ils sont chargés aussi bien des ouvrages métalliques pour la protection des…
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