Il était très attendu par les amateurs du plasticien spécialiste des formes découpées et comme suspendues dans l’espace : Cheng San, mobile en fer patiné rouille de Philippe Hiquily, exécuté en 2006 (voir l'article Philippe Hiquily, l’art en mouvement de la Gazette n° 15, page 104). Il s’agit d’une édition à huit exemplaires – plus quatre épreuves d’artiste –, celle-ci étant la n° 3. De plus, la pièce (110 x 54 cm) apparaît sous le n° 631 dans le catalogue raisonné établi par Malika Vinot (Loft éditeur, Paris, 2012, vol. 1). Accompagné d’un certificat de Jean-Marc Decroq, éditeur de l’œuvre, Cheng San a changé de murs contre 38 100 €. Passons ensuite à la peinture, et à son expression la plus contemporaine, avec JonOne : ce graffeur et street-artiste d’origine américaine signait une Composition caractéristique à l’acrylique sur toile (130 x 130 cm), datée au dos «2021» ; munie d’un certificat de l’artiste, elle a été vendue 23 495 €. Gully, artiste français né en 1977, et qui peint désormais sur toile des scènes où interviennent souvent des enfants, était aussi l’auteur de Children meet Miró, César, Klein and Kandinsky… Un acrylique de 2021 (110 x 137 cm) qui n’a pas manqué de décrocher 18 415 €. Plus expressionniste, l’art de Thierry Loule scrutant le visage humain séduisait avec Nénette, une huile signée (116 x 89 cm) et adjugée 5 461 €. En revanche, la sculpture Femme aux bras levés d’Henri Laurens (voir l'article Henri Laurens, un sculpteur moderne dans sa plénitude de la Gazette n° 15, page 24) n’a pas trouvé preneur.