25 ans déjà que le salon, fidèle à ses engagements, surfe habilement entre design historique et contemporain, en véritable incubateur du goût.
Pour son 25 e anniversaire alors qu’elle est née il y a vingt-sept ans – ce n’est pas une preuve de coquetterie mais la pandémie qui l’a privée de deux éditions –, la foire parisienne est plus que jamais le phare éclairant la création du XXI e siècle, après avoir été celui ayant contribué à donner ses lettres de noblesse au design historique. Cette édition un peu particulière invite à se retourner vers ce qui a fait de cette bouture printanière une plante épanouie, dont on attend chaque année la nouvelle floraison. Le PAD Paris offre une plate-forme d’expressions à la création contemporaine – désormais largement dominante et plébiscitée par l’évolution du goût des amateurs – sans négliger ses racines historiques, fièrement ancrées dans le design des années 1940 à 1970, le tout avec une ambition et une certaine décomplexion, revendiquée par son président et fondateur Patrick Perrin. Les ténors de l’événement Les amateurs sont unanimes : tous attendent le retour du PAD pour la qualité de ses exposants et la mise en scène que chacun y déploie. Une petite phrase résonne souvent dans les allées : « On aimerait transporter le stand en entier chez soi ». Susciter l’envie, éveiller l’intérêt, repousser les frontières, les « poids lourds » des arts décoratifs s’y emploient avec succès et talent depuis le tout début. François Laffanour (Downtown), Jacques Lacoste – dont le stand toujours élégant ouvre sur le salon depuis de longues éditions –, Rossella Colombari, Matthieu Richard ou encore Philippe Jousse sont des noms incontournables. Les galeries Gosserez, Kreo, Carpenters Workshop le sont devenues, tout comme la fidèle Aline Chastel-Maréchal : « C’est un rendez-vous parisien auquel on tient, qui a une…
com.dsi.gazette.Article : 42856
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.