Vente le
14 octobre 2021 - 14:15 (CEST) -
Salle 14 - Hôtel Drouot - 75009
Le docteur Vincent entretenait une véritable passion pour le règne de Napoléon Ier, notamment pour les fastes de sa table, lorsque les orfèvres enfin reprirent du service pour livrer le meilleur de leur art.
Jean-Baptiste Claude-Odiot (1763-1850), milieu de surtout en argent, aux bordures à moulures de palmettes, le socle appliqué de masques de Bacchus supportant une torchère balustre et deux femmes drapées à l’antique, Paris 1819-1838, poids brut 6 553 g, h. 53 cm (coupe : 34 x 29 cm). Estimation : 50 000/60 000 €
Jean-Baptiste Claude-Odiot (1763-1850), milieu de surtout en argent, aux bordures à moulures de palmettes, le socle appliqué de masques de Bacchus supportant une torchère balustre et deux femmes drapées à l’antique, Paris 1819-1838, poids brut 6 553 g, h. 53 cm (coupe : 34 x 29 cm). Estimation : 50 000/60 000 €
Voici une vente qui ne saurait mieux résonner avec le calendrier des commémorations du bicentenaire de la mort de Napoléon I er . Parmi ces dernières, la fondation Caillebotte consacre une exposition à l’orfèvre et tabletier Martin-Guillaume Biennais, le Mobilier national une autre aux palais disparus de l’Empereur, tandis que le château de Fontainebleau met en scène «Un palais pour l’Empereur» et qu’au musée des beaux-arts d’Ajaccio se clôture «Napoléon, légendes», tenue tout l’été. Dans chacune de ces manifestations, l’orfèvrerie tient sa place, comme marqueur important des fastes du régime. Le hasard n’étant pas de ce monde, le docteur Vincent, le collectionneur dont proviennent les pièces présentées, est allié à une grande famille corse (comptant parmi ses membres le résistant Jean Nicoli). Ceci plus cela aboutit à la dispersion de pièces d’une rare homogénéité : «Voici bien longtemps qu’un ensemble d’un tel intérêt n’avait été proposé aux enchères en France», s’enthousiasme Mme de Noblet, experte de la vente. Commencée par des héritages et complétée par des acquisitions dans de grandes ventes publiques des années 1970, cette collection, en présentant les plus grands noms du début du XIX e siècle, s’apprête à insculper sa marque dans la connaissance d’un style lié à son époque.
Jacques-Henri Fauconnier (1779-1839), paire de rafraîchissoirs (l’un reproduit) et leurs doublures en vermeil, bordures à moulures de palmettes et fleurs de lotus, frise appliquée et rivetée de scènes mythologiques…
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