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Musée de la Romanité, Antiquité et high-tech

Publié le , par Virginie Chuimer-Layen

Ce tout nouveau musée, dédié à l’identité romaine de la ville de nîmes, renforce sa relation contemporaine à son patrimoine d’exception, en perpétuelle découverte.

Le musée de la Romanité de Nîmes, conçu par Elizabeth de Portzamparc.  Musée de la Romanité, Antiquité et high-tech
Le musée de la Romanité de Nîmes, conçu par Elizabeth de Portzamparc.
© Serge Urvoy
Nîmes, mai 2018. Près de l’esplanade Charles-de-Gaulle, souveraines, les arènes dévoilent leurs arcades éclatantes sous le soleil. Non loin, le rez-de-chaussée du musée de la Romanité, fraîchement sorti de terre, reflète cette vieille dame de pierre. À première vue, le nouveau bâti, destiné à promouvoir et transmettre la richesse archéologique d’une cité en constante exploration, n’éclipse en rien la mémoire de l’amphithéâtre antique. En 2006-2007, des fouilles d’archéologie préventives précédant l’aménagement d’un parking permettent la mise au jour de deux mosaïques romaines, répertoriées comme «les plus belles après celles de Pompéi», ainsi que d’une maison, sur le modèle de la domus , en excellent état de conservation. Le maire, Jean-Paul Fournier, décide alors de concevoir un écrin pour présenter ces œuvres d’exception ainsi que la collection antique, à l’étroit dans le Musée archéologique du boulevard Amiral-Courbet. En 2011, sur cent trois projets présentés, trois seront retenus, parmi lesquels celui d’Elizabeth de Portzamparc, architecte lauréate en 2012. Après trois ans de chantier et 59,5 M€ dépensés, le musée de la Romanité ouvre ses portes. Renforçant l’«axe latin de la cité», il perpétue le dialogue actuel avec l’histoire, déjà entrepris à leurs heures par le Carré d’art, signé…
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