Pour sa deuxième édition, la foire Moderne Art Fair quitte son pavillon éphémère des Champs-Elysées pour investir un ancien magasin place de l’Étoile. Si elle maintient un nombre de galeries restreint, elle reste une foire aux valeurs sûre.
Elle a des allures de petite jeune avec ses deux ans d’existence, mais la Moderne Art Fair cache bien son jeu puisqu’elle est l’héritière d’Art Élysées, créé en 2007. Elle a dû changer de nom à cause d’une mésentente entre les organisateurs, comme se souvient la cofondatrice Isabelle Keit-Parinaud : « Avec mon ancien associé, nous étions copropriétaires de la marque, et nous ne nous sommes pas entendus ! » Tout simplement, pourrait-on dire. Alors, après une pause en 2020, crise sanitaire obligeant, la foire poursuit son chemin avec le même créneau dans le calendrier – en pleine semaine de l’art contemporain –, mais aussi avec la même ligne artistique ancrée dans l’art moderne et d’après-guerre, certes avec une ouverture sur l’art contemporain. Malgré l’attachement au principe du grand pavillon éphémère, qui était installé à deux pas du Grand Palais, il a fallu s’adapter (voir l’entretien avec Isabelle Keit-Parinaud, page 18) et intégrer exceptionnellement une structure en dur avenue de la Grande-Armée, un bâtiment occupé auparavant par l’enseigne Conforama.
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Des œuvres appréciables de prime abord En remontant vers la place de l’Étoile, on passe du 8 e arrondissement au 17 e . Alors, fini la déambulation autour d’une allée centrale, les visiteurs circuleront sur trois niveaux pour embrasser les quarante-six galeries de cette édition très recentrée sur l’Europe, avec trente…
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