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Les montres anciennes

Publié le , par Dimitri Joannides

Charlemagne regrettait de ne pouvoir emporter avec lui sa volumineuse clepsydre ; il était obligé de regarder l’heure sur un cadran solaire portatif !

Montre oignon, fin du XVIIIe siècle.Cheverny, 8 juin 2009. Rouillac SVV. MM. Serret... Les montres anciennes
Montre oignon, fin du XVIIIe siècle.
Cheverny, 8 juin 2009. Rouillac SVV. MM. Serret et Portier.
1 560 € frais compris.
La mesure du temps fut l’une des plus grandes conquêtes de l’humanité. Mais elle se fit longtemps désirer ! En effet, ce n’est qu’au XIIe ou XIIIe siècle qu’apparurent les premiers systèmes mécaniques. Mais hors de question d’en faire des instruments de poche : il s’agissait encore d’objets volumineux et encombrants. Certains étaient transportables, comme l’horloge à cadran achetée par Louis XI en 1480, d’autres étaient simplement destinés à orner les tables. Très vite, la nécessité rendit les créateurs de plus en plus ingénieux. En effet, le mouvement étant mû par le poids, ces montres ne pouvaient être transportées qu’avec une infinie précaution. Des horlo­­gers italiens, semble-t-il, furent les premiers à imaginer le ressort spiral. Le premier exemple connu remonte à la fin du XVe siècle. On le trouve dans un croquis de Léonard de Vinci. Après 1500 cependant, le rôle de l’Italie dans l’art de l’horlogerie se fit plus discret et, pendant cent cinquante ans, la première place revint à l’Allemagne puis à la France. …
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