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Les moments de mode de la collection Gilles Labrosse

Publié le , par Philippe Dufour
Vente le 23 septembre 2020 - 00:00 (CEST) - espace Villars, rue du Pont-Chinard - 03000 Moulins

Chinée par un passionné, l’une des plus importantes collections privées de mode française va bientôt attiser les désirs d’autres connaisseurs…  D’autant plus que certaines de ses pièces, majeures, ont été présentées lors d’expositions mémorables.

Robe de cour à la française de grand apparat, vers 1770-1780, manteau à larges paniers,... Les moments  de mode de la collection Gilles Labrosse
Robe de cour à la française de grand apparat, vers 1770-1780, manteau à larges paniers, deux pièces d’estomac et partie de jupe en brocart de soie filé or et argent, cannetillé et chenillé (Lyon ?), falbalas de dentelle au fuseau or, chenillette argent et grands sourcils de hanneton en fleurs de filé de soie polychrome.
Estimation : 12 000/15 000 
Pendant plus de quatre décennies, le collectionneur Gilles Labrosse (1952-2019) a arpenté l’Hexagone, des puces parisiennes aux brocantes méridionales sans oublier les salles de ventes –  en particulier celle de son amie, M e Mathilde Sadde-Collette, à Moulins  –, afin de satisfaire une seule passion  : celle du vêtement ancien et de ses accessoires. Photographe de profession, il n’était pas solitaire dans cette quête, car son compagnon Éric Girardon, lui-même enseignant, partageait la même fascination. Des pièces, parfois très rares et pour l’essentiel d’origine française, qu’ils avaient mises à la disposition du public dans leur musée de la Mode retrouvée, ouvert dans leur demeure de Digoin, en Saône-et-Loire, sur le modèle des period rooms . Le couple était bien connu dans le petit milieu des collecteurs d’objets de mode, amateurs privés ou conservateurs de grandes institutions. Ces dernières années, Gilles Labrosse avait prêté généreusement certains de ses trésors à des expositions marquantes, telles «Sous l’empire des crinolines», au palais Galliera en 2009, ou «L’impressionnisme et la mode», au musée d’Orsay en 2012 puis à New York et Chicago.   Robe de bal à crinoline projetée en taffetas bleu ciel et voile de coton crème, vers 1862-1865, en deux parties, à corsage pointu et grand décolleté. Estimation  : 1  200/1  600  € Robes de cour et robes d’indienne Le goût pour l’exceptionnel du collectionneur a trouvé un parfait écho dans les tendances du XVIII e   siècle, particulièrement inventives. Un ensemble important de tenues, officielles ou «à la négligé», en soie ou en coton d’indienne, à corps baleiné ou souple, en dessine…
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mercredi 23 septembre 2020 - 00:00 (CEST)
espace Villars, rue du Pont-Chinard - 03000 Moulins
Enchères Sadde
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