En parfait autodidacte, Thierry Juge s’est laissé porter par son imagination dans la création d’espaces en buis sculptés. Le résultat, aussi fantaisiste qu’original, est désormais reconnu grâce à de multiples récompenses.
Aux confins de la Sarthe et du Loir-et-Cher, le long d’une petite route peu fréquentée, se cache un jardin de taille modeste – un hectare – qui collectionne les récompenses. En 2020, l’European Boxwood & Topiary Society (EBTS), une association européenne d’amateurs de jardins, lui décerne son premier prix. « Nos membres l’ont élu, parmi soixante-quatre jardins, pour son originalité, la qualité de la réalisation et l’excellence de son entretien », rapporte Patrick Salembier, président d’EBTS France. La même année, il reçoit le prix de l’Art du jardin, octroyé par la Fondation Signature, créée par la mécène Natalia Logvinova Smalto , en partenariat avec le ministère de la Culture. Ici, l’équilibre et l’harmonie ont été distingués, mais aussi l’inventivité et la fantaisie. Quant au grand trophée Dassault histoire et patrimoine, abrité par la Fondation Mérimée, il lui a été attribué avec la somme de 60 000 €, en octobre 2023, lors d’une cérémonie à l’hôtel de la Païva, à Paris. Une bouffée d’oxygène pour Thierry Juge, propriétaire du prieuré de Vauboin, qui lui permet d’envisager… la création…
com.dsi.gazette.Article : 50971
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