Le « hors les murs » de la manifestation parisienne propose aux promeneurs de découvrir gratuitement des sculptures, et aux galeries de montrer des œuvres plus imposantes dans l’espoir de leur trouver un acquéreur.
Lorsque l’on décrit une foire telle que Paris+ par Art Basel, on énumère d’abord les galeries participantes, les Perrotin, Gagosian, Hauser & Wirth, Templon et autres Nathalie Obadia, présentes en ce mois d’octobre dans les allées du Grand Palais Éphémère. Et l’on signale plus incidemment que des sculptures sont exposées hors les murs, alors que celles-ci font partie de la manifestation. Comme le déclare pourtant Clément Delépine, son directeur : «Il est de notre responsabilité de donner à voir gratuitement des œuvres à un large public, indépendamment du fait qu’il dépense ou non 40 € pour visiter la foire.» En réalité, ces sculptures ne s’offrent pas seulement à la contemplation. Elles constituent une galerie à ciel ouvert. En effet, comme pour l’obtention d’un stand, des marchands ont postulé pour décrocher une place dans ce «programme public», en proposant un projet. C’est la FIAC, remplacée par Art Basel en 2022, qui, en collaboration avec le musée du Louvre, avait en 2006 lancé l’idée d’un parcours dans le jardin des Tuileries. Et depuis 2012, carte blanche est donnée chaque année à un artiste pour investir la place Vendôme. Selon les éditions, des pièces ont…
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