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Les dix commandements du collectionneur

Publié le , par Anne-Sophie Nardon et Camille Merlier

Tout collectionneur d’art est avant tout un passionné, et les questions d’ordre juridique soulevées à l’occasion d’une acquisition suscitent, au mieux, un intérêt poli. Voici les dix points à respecter afin d’éviter les écueils et de se concentrer sur l’essentiel : sa collection.

  Les dix commandements du collectionneur
 
Lorsqu’un problème survient, c’est parfois plusieurs années après l’achat d’une œuvre. Le collectionneur est alors sommé de justifier, preuves à l’appui, de la légalité de sa possession ou l’authenticité de son bien. Il faut donc, pour être serein, respecter quelques règles. 1. Savoir à qui l’on s’adresse La première question à se poser lors d’une acquisition est de savoir à qui l’on a affaire. S’il s’agit d’une vente en ligne, il conviendra de vérifier soigneusement la légitimité de la plateforme de vente et la e-réputation du site internet. S’il s’agit d’un achat direct auprès d’un vendeur professionnel, il est conseillé là aussi de se renseigner sur sa société et sa réputation. Le collectionneur doit s’attendre également à des questions sur sa propre situation. Les professionnels doivent en effet vérifier l’identité de leurs clients et, en fonction de leur profil et de la transaction envisagée, demander certains détails. Le professionnel qui, pour un achat d’un montant supérieur à 10  000  €, ne vous pose aucune question et ne vérifie pas votre identité doit vous faire redoubler de vigilance.…
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