Gazette Drouot logo print

Les ateliers d’orfèvrerie Hugo

Publié le , par Valère-Marie Marchand

Descendant de l’auteur des Misérables, Nicolas Hugo vient de prendre la relève d’un savoir-faire familial, initié par son grand-père et pérennisé par son père : la réalisation de bijoux d’artistes.

Courtesy of Ateliers Hugo - Photo : Maxime Souyri© succession picasso Les ateliers d’orfèvrerie Hugo
Courtesy of Ateliers Hugo - Photo : Maxime Souyri
© succession picasso
Pour vivre heureux, vivons cachés»  : telle pourrait être la devise des ateliers Hugo. Cette adresse confidentielle est pourtant bien connue des collectionneurs. Niché aux environs d’Aix-en-Provence, ce fief de l’orfèvrerie d’art a ses habitués. Depuis 1956, les noms les plus en vue se sont en effet succédé dans ce refuge provençal ayant comme un air de vacances, et où les peintres, graveurs ou sculpteurs sont accueillis en amis de longue date. «Ce lieu nous ressemble, précise d’emblée Nicolas Hugo. Il règne ici un réel esprit de famille, et mon père a toujours tenu table ouverte. On se retrouve entre amis et en toute convivialité autour d’un bon plat et d’un nouveau projet. C’est un peu l’auberge espagnole  !» L’hospitalité est en effet le mot clé de ces ateliers. Quand son grand-père François Hugo (1899-1981) habitait et travaillait quai de la Tournelle à Paris, un canard à l’orange de la Tour d’Argent était même servi à ses convives. Et c’est d’ailleurs par une série de compotiers que démarra, en 1955, sa collaboration avec Pablo Picasso. Depuis, il subsiste ici un côté arrière-cuisine, où il fait bon vivre et où chacun sait être à l’écoute de…
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.
Pour découvrir la suite, Abonnez-vous
Gazette Drouot logo
Déja abonné ?
Identifiez-vous