Depuis deux générations, cette maison parisienne est réputée pour son audace et le soin accordé au choix de ses pierres précieuses. Saphirs, rubis ou diamants, tous deviennent dans son atelier des œuvres d’art à part entière.
La haute joaillerie ne se limite pas au périmètre de la place Vendôme, à Paris. Depuis 1948, la maison Rosset-Gaulejac a d’ailleurs élu domicile rive gauche, à Saint-Germain-des-Prés, à deux pas du musée Eugène-Delacroix. Ce fief du bijou sur mesure dispose aujourd’hui de deux adresses : l’une, au numéro 23 de la rue Jacob, a pignon sur rue. L’autre, plus secrète et connue des seuls initiés, abrite ses anciens ateliers, dans le pavillon d’un jardin privé. C’est là que son fondateur, Alain Rosset, installa ses premiers établis avec tout le nécessaire du parfait bijoutier. Et c’est toujours dans cette atmosphère feutrée que naissent les bagues, bracelets, colliers, pendentifs et boucles d’oreilles qui rejoindront sous peu la somptueuse vitrine du 23, rue Jacob. Des joyaux d’exception, réalisés à la demande et personnalisables à volonté, que Simon-Pierre Rosset-Gaulejac, successeur de son père, décrit avec un émerveillement sans faille : « Je connais le poids de chacune des pierres passées dans notre atelier. Le mot de “carat” me fait toujours un peu rêver ! C’est à l’origine un terme arabe qui désigne la graine de caroube. Son poids invariable de 0,2 grammes a d’abord…
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