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Le Sacré-Cœur, une affaire classée

Publié le , par Marie-Laure Castelnau

Cent ans. Il aura fallu attendre cent longues années avant que la basilique de Montmartre soit en passe d’être classée aux monuments historiques. L’heure de la reconnaissance a enfin sonné.

La basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, vue du square Louise-Michel. © Basilique... Le Sacré-Cœur, une affaire classée
La basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, vue du square Louise-Michel.
© Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre / Sophie Lloyd
Elle a longtemps souffert d’une forme de discrédit. Sa silhouette était jugée trop massive, lourde, boursoufflée, et lui a valu les surnoms peu plaisants de «chou à la crème» ou de «meringue de la Butte». L’histoire de la basilique du Sacré-Cœur est mouvementée, comme celle de la France. Aussi incroyable soit-il, ce monument, pourtant emblématique de la capitale et son deuxième site le plus fréquenté après Notre-Dame – avec onze millions de visiteurs par an –, n’était jusqu’à aujourd’hui pas inscrit au titre des monuments historiques. Cent  un  ans après sa consécration, l’heure de la reconnaissance a enfin sonné  : le 13  octobre 2020, la Commission régionale du patrimoine et de l’architecture a rendu à l’unanimité un avis favorable à l’inscription de la basilique à l’inventaire des monuments historiques. Il était nécessaire de «donner à cet édifice la considération qu’il mérite au regard de sa qualité architecturale», souligne Laurent Roturier, directeur régional des affaires culturelles d’Ile-de-France. Cette opération est intervenue dans le cadre d’une campagne plus générale menée depuis huit  ans par la DRAC, en partenariat avec la Ville de…
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