De retour après une longue absence, L’Enfant Didi de Chana Orloff, dont la sculptrice fut spoliée durant la Seconde Guerre mondiale, est invité à raconter son itinéraire au musée d’Art et d’Histoire du judaïsme.
Il est là, haut comme trois pommes, bien campé sur ses deux petites jambes, les joues rondes d’un bambin de trois ans et les mains derrière le dos en signe de sagesse bien apprise. Seul au milieu d’une salle dévolue à sa présentation, au cœur d’un riche parcours muséographique. Lui, c’est L’Enfant Didi , le portrait en pied du fils unique de Chana Orloff. Avec 139 autres sculptures et l’intégralité du contenu de l’atelier-logement de la villa Seurat , il a été pillé entre 1942 et 1943 et a connu une longue pérégrination, jusqu’à sa réapparition en 2008 à New York. Il faudra encore…
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