Chine, Japon et Vietnam étaient mis à l’honneur à travers les succès obtenus par leurs objets d’art.
Trois pays d’Asie se partageaient les plus beaux objets de cette dispersion, qui séduisait des amateurs majoritairement chinois. Le plus haut résultat revient ainsi à un brûle-parfums circulaire réalisé vers 1900, proposé au plus haut à 8 000 € et emporté à 65 000 €. En bronze et émaux cloisonnés sur fond bleu, il s’orne de lotus, de chauves-souris surmontant des gongs sonores, de pétales et de têtes de ruyi (26 x 23,8 cm). Les figurines de bronzes en pendant représentant Amitâyus et Avalokiteshvara en méditation, fondues dans le bronze au XVIe siècle, étaient emportées pour 23 400 € (h. 36 et 37 cm, voir l'article Sculptures du Vietnam et de Chine de la Gazette n° 43, page 139). La section consacrée au Japon était marquée par le succès d’un cerf (voir ci-contre), emporté pour 31 200 € sur une estimation haute de 8 000 €. Le gracieux animal, façonné avec délicatesse et qui semble danser, est en réalité un brûle-parfums. Il a appartenu à la prestigieuse collection de Georges Hoentschel, et figure dans son inventaire réalisé par André Portier en 1924. Côté Vietnam, le cœur des amateurs allait vers Avalokiteshvara. Deux statues en bois laqué rouge, l’une rehaussée de feuilles de bronze, l’autre d’or, le représentaient à douze bras (h. 75 et 105 cm). Ces œuvres de la dynastie Nguyen étaient honorées moyennant 9 100 € et 9 360 €.