Après une absence de deux ans, due à la crise sanitaire, le PAD, Pavillon des arts et du design, fait son retour dans le jardin des Tuileries, à Paris. Des retrouvailles très attendues par les participants réguliers comme les nouveaux entrants.
Soixante-neuf marchands, dont treize nouveaux arrivants et une dizaine d’étrangers, participent à cette 24 e édition du PAD, demeuré fidèle à sa vocation initiale : l’éclectisme. «J’ai toujours aimé mélanger les époques, les genres et les styles», explique Patrick Perrin, son fondateur, un brin nostalgique des débuts, lorsque, se souvient-il, « pouvaient se côtoyer sur le stand d’un Stéphane Custot une commode Empire, une statue africaine, un tableau de Miró et un bronze italien du XVI e siècle ». Car en deux décennies, le spectre chronologique s’est rétréci, conséquence de la raréfaction des pièces historiques et de l’évolution des goûts. Aujourd’hui, le salon – où l’on fait des acquisitions pour un budget s’échelonnant de quelques milliers à 300 000 € – se concentre essentiellement sur la seconde moitié du XX e siècle et le début du XXI e . Il reste toutefois réputé pour la qualité de ses exposants et le soin apporté à sa scénographie, tout en conservant son ADN grâce à la diversité des spécialités déclinées au fil de ses allées. Jusqu’à présent, la formule, unique dans l’Hexagone, a séduit tant les amateurs et collectionneurs que les décorateurs et architectes d’intérieur, venus y flairer les tendances et s’approvisionner pour le compte de leurs clients. Après une interruption de deux années, et malgré un contexte international anxiogène, chacun espère que l’événement retrouvera son aura, mais d’un avis unanime, il semble très attendu. «Durant la crise sanitaire, l’activité de la profession s’est…
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