Après de longues années de travaux, le musée des beaux-arts de l’ancienne préfecture du Var rouvre ses portes. Avec l’ambition de mieux faire connaître ses collections, présentées dans une scénographie tirant parti de son architecture patrimoniale.
Après cinq ans d’un chantier qui aurait dû n’en durer que deux – du fait de la crise sanitaire, de faillites d’entreprises et de la guerre en Ukraine –, le musée d’art et d’histoire de Draguignan, devenu musée des beaux-arts, a rouvert ses portes le 16 novembre. Depuis le mois de mars, Yohan Rimaud, ancien conservateur au musée des beaux-arts et d’archéologie de Besançon , a succédé à Grégoire Hallé à la tête de l’institution située dans l’ancien palais d’été de l’évêque de Fréjus de 1739 à 1766, Martin du Bellay. Dans la perspective d’une lecture de l’histoire du site, associée à celle des collections et des mouvements artistiques, le musée a été entièrement réhabilité et repensé. Tout d’abord alimenté par les œuvres saisies à la Révolution dans les châteaux varois – ceux des Vintimille, au Luc, ou des Valbelle à Tourves –, il reçoit au XIX e siècle des objets issus de cabinets d’histoire naturelle, d’ethnologie et d’archéologie : herbier du docteur Louis Gérard en 1834, collection d’oiseaux-mouches offerte par le diplomate Louis de Geofroy en 1865… Sous le second Empire, il bénéficie des envois de l’État, d’œuvres d’autres institutions comme le Louvre,…
com.dsi.gazette.Article : 47594
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.