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Le nouveau musée des beaux-arts de Draguignan

Publié le , par Sophie Humann

Après de longues années de travaux, le musée des beaux-arts de l’ancienne préfecture du Var rouvre ses portes. Avec l’ambition de mieux faire connaître ses collections, présentées dans une scénographie tirant parti de son architecture patrimoniale.

Demi-armure d’apparat de François de Montmorency (1530-1579), XVIe siècle, alliage... Le nouveau musée des beaux-arts de Draguignan
Demi-armure d’apparat de François de Montmorency (1530-1579), XVIe siècle, alliage ferreux doré et damasquiné.
© RMN - Grand Palais - Mathieu Rabeau
Après cinq ans d’un chantier qui aurait dû n’en durer que deux – du fait de la crise sanitaire, de faillites d’entreprises et de la guerre en Ukraine –, le musée d’art et d’histoire de Draguignan, devenu musée des beaux-arts, a rouvert ses portes le 16  novembre. Depuis le mois de mars, Yohan Rimaud, ancien conservateur au musée des beaux-arts et d’archéologie de Besançon , a succédé à Grégoire Hallé à la tête de l’institution située dans l’ancien palais d’été de l’évêque de Fréjus de 1739 à 1766, Martin du  Bellay. Dans la perspective d’une lecture de l’histoire du site, associée à celle des collections et des mouvements artistiques, le musée a été entièrement réhabilité et repensé. Tout d’abord alimenté par les œuvres saisies à la Révolution dans les châteaux varois – ceux des Vintimille, au Luc, ou des Valbelle à Tourves –, il reçoit au XIX e   siècle des objets issus de cabinets d’histoire naturelle, d’ethnologie et d’archéologie  : herbier du docteur Louis Gérard en 1834, collection d’oiseaux-mouches offerte par le diplomate Louis de  Geofroy en 1865… Sous le second Empire, il bénéficie des envois de l’État, d’œuvres d’autres institutions comme le Louvre,…
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