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Le musée imaginaire de Frédéric Vitoux

Publié le , par Valère-Marie Marchand

La publication d’un essai sur la correspondance entre Diderot et Falconet est aussi l’occasion pour l’écrivain et académicien de révéler ses goûts et la formation de son œil de collectionneur.

© V.-M. Marchand Le musée imaginaire de Frédéric Vitoux
© V.-M. Marchand
D’un quai à l’autre, Frédéric Vitoux arpente à sa façon les coulisses de l’histoire de l’art. Celui qui s’est révélé écrivain avec Cartes postales a l’inspiration visuelle et déclare volontiers que la peinture, « c’est d’abord de la lumière ». Dans son port d’attache parisien, il ne cesse avec la complicité de Nicole, son épouse, de reconstruire son univers sentimental. Un musée imaginaire où chaque arrêt sur image relève d’un « patrimoine partagé ». D’où vous est venue l’idée de ce livre ? À l’origine, il y a ma découverte de la correspondance de Diderot. Dans ces échanges pleins de vivacité, j’avais été frappé par la quantité incroyable de lettres adressées au sculpteur Falconet, qu’il qualifie d’ours. Voilà deux ans environ, au moment où les injonctions sanitaires nous obligeaient d’être assignés à résidence, j’ai eu l’idée de relire cette correspondance. Je me suis donc confiné auprès de ces deux hommes  : le philosophe Diderot et le grognon, l’atrabilaire Falconet, que je connaissais mal, mais qui m’a paru très attachant. Diderot est-il le premier critique d’art ? En un sens, oui. À la demande de Grimm,…
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