Paul Valéry a précisé que Le Cimetière marin était le seul parmi ses poèmes comportant des souvenirs de choses vues. Avec La Jeune Parque, ce poème a marqué le retour de l’auteur à la littérature.
Paul Valéry (1871-1945), «Le Cimetière marin» (Paris Ronald Davis, sans date [1926], in-4°), broché, sept eaux-fortes originales par Paul Valéry, l’un des exemplaires h. c. non justifiés sur vélin d’Arches provenant de la bibliothèque de Françoise Dorin, Hôtel Drouot, 19 mai 2021, Thierry de Maigret OVV M. de Broglie. Adjugé : 621 €
Paul Valéry (1871-1945), «Le Cimetière marin» (Paris Ronald Davis, sans date [1926], in-4°), broché, sept eaux-fortes originales par Paul Valéry, l’un des exemplaires h. c. non justifiés sur vélin d’Arches provenant de la bibliothèque de Françoise Dorin, Hôtel Drouot, 19 mai 2021, Thierry de Maigret OVV M. de Broglie. Adjugé : 621 €
Fermé, sacré, plein d’un feu sans matière, Fragment terrestre offert à la lumière, Ce lieu me plaît, dominé de flambeaux, Composé d’or, de pierre et d’arbres sombres, Où tant de marbre est tremblant sur tant d’ombres ; La mer fidèle y dort sur mes tombeaux !» Lire «Le Cimetière marin» de Paul Valéry, c’est imaginer un tombeau solitaire blotti sous les pins, dominant la mer, protégé des embruns. Dans le cimetière de Sète, appelé «Saint-Charles» avant d’être nommé d’après le titre du poème, la sépulture de l’écrivain est bien protégée par des conifères, mais elle ne voit la mer que de côté, parmi un amoncellement d’autres tombes. Un banc lui fait face, comme une invitation à la méditation poétique, et l’on peut y réciter la dernière strophe : «Le vent se lève !… Il faut tenter de vivre ! L’air immense ouvre et…
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