L’art colonial mexicain

Longtemps considéré comme marginal ou sujet à controverses politiques, l’art colonial est aujourd’hui étudié et valorisé par les anciennes colonies – songeons au Codex Trujillo, vendu aux enchères début juin à Madrid (voir Gazette n° 22, page 171) et que se disputent actuellement le Pérou et l’Espagne. Le Mexique sous domination espagnole, du début du XVIe siècle au début du XIXe, développe un syncrétisme culturel et architectural, plus tardivement atteint en peinture et en sculpture. Le sens du mouvement, la richesse d’ornementation et la dévotion accentuée séduisent de plus en plus les amateurs européens et américains. Les manuscrits portant sur l’histoire coloniale et les mœurs locales, ainsi que les peintures religieuses montrant un équilibre parfait entre les deux esthétiques, peuvent multiplier leurs estimations.

Les prix sont indiqués frais compris.