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La villa Majorelle, totalement art nouveau

Publié le , par Christophe Dorny

Restaurée et remeublée, l’exceptionnelle villa Majorelle de Nancy, à la croisée des arts et de l’industrie, vient de rouvrir au public.

Porte d’entrée de la villa Majorelle. © MEN. Cliché Siméon Levaillant, 2020 La villa Majorelle, totalement art nouveau
Porte d’entrée de la villa Majorelle.
© MEN. Cliché Siméon Levaillant, 2020
Sa réouverture était attendue depuis longtemps  : seuls quelques chanceux avaient pu visiter ce lieu alors occupé par des services de l’État jusqu’en 2017. Construite en 1901-1902, la villa Majorelle, première maison entièrement art nouveau de la ville de Nancy, a ouvert la voie à d’autres constructions au gré de l’aventure de l’art total. Autour de 1890, la production des artistes décorateurs nancéiens, Gallé, Daum et Majorelle, pour en citer quelques-uns, est en plein essor et appréciée des marchands parisiens. Mais il manque une dimension architecturale à cet art, alors que des expérimentations voient le jour un peu partout en Europe. Celui qui franchit le pas est l’ébéniste, décorateur, ferronnier d’art et industriel nancéien Louis Majorelle (1859-1926). Entrepreneur d’une affaire familiale spécialisée dans la copie de styles anciens, réorientée vers une production moderne, il se lance dans la construction de sa propre villa. Baptisée Jika, d’après les initiales de son épouse Jane Kretz, celle-ci devra être simple et confortable, de qualité sans être luxueuse. Et c’est à Paris, dans son réseau professionnel et amical, que Majorelle choisit son architecte  : Henri Sauvage…
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