Les us et coutumes de la région ont inspiré bien des peintres : Altmann, Garcia de Diego, Elizaga et naturellement, le plus apprécié d’entre eux, Arrue.
À Guétary, au trinquet Haïzburu une salle typique où l’on joue aux jeux traditionnels, le xare ou la paleta et où se tenait notre vacation, c’est encore lui qui décrochait la meilleure récompense. 110 700 € étaient inscrits sur Les Grands Pelotaris, une importante huile sur toile mettant en scène le sport roi : la pelote. Signée, l’œuvre avait été répertoriée dans l’ouvrage, La Peinture basque, de Michel de Jaureguiberry (éditions Pimientos, 2009). D’Arrue également, à 49 200 €, suivait une scène de séduction, Sur le port, jeune marin et kascarotte, une gouache signée. L’étape suivante, Fête au village (Fandango), était illustrée par une seconde gouache, qui récompensait les danseurs par 36 900 €. Toujours dans cette veine, une Rencontre au fronton récoltait 12 300 €. Alexander Altmann, artiste de l’école de Paris né à Odessa tomba amoureux des paysages basques dans les années 1920. Il était ici l’auteur d’une Vue de Ciboure, le quai Maurice Ravel et la Rhune, une huile sur toile provenant d’une collection particulière de Saint-Jean-de-Luz, cédée pour 10 086 €. Quant à Pedro Garcia de Diego, bien connu pour ses talents de décorateur, exercés principalement pour la manufacture de céramiques de Ciboure dans les années 1940, se révélait aussi comme un excellent peintre. En témoignait une huile sur panneau détaillant Saint-Jean-de-Luz, marins à quai, récompensée par 8 609 €. Et pour conclure cette célébration basque, une femme : Hélène Elizaga à son tour séduite par Le Port de Saint-Jean-de-Luz, un tableau vendu pour 6 765 €.