Prochain président d’honneur du Parcours des mondes, Norberto Izquierdo est un collectionneur voyageur sachant combiner coups de cœur et savoir. Son plus grand souhait ? Partager sa passion et convertir des non-initiés.
Vous êtes le prochain président d’honneur du Parcours des mondes. Sous quel signe placez-vous ce rôle ? Je suis principalement motivé par la notion de partage. Aujourd’hui, par rapport à d’autres domaines, le monde de l’art tribal est constitué d’une population de collectionneurs et de marchands âgés. Même si un renouvellement de génération est en cours, il est nécessaire d’inciter les non-initiés à franchir les portes des galeries d’art. Je suis convaincu que de ces échanges naîtront de nouveaux passionnés, qui transmettront à leur tour leur engouement pour l’art tribal. Ce moment doit donc privilégier le partage de savoirs, de sensibilité et de passion entre collectionneurs. Il y a une dizaine d’années, je ne connaissais rien à l’art tribal, et c’est en me documentant, en parlant avec des marchands, mais aussi des scientifiques comme Philippe Peltier ou Christian Coiffier, que j’ai pu plonger dans l’art océanien. Sujet intarissable, celui-ci prend aujourd’hui une place énorme dans ma vie. Comment êtes-vous « tombé » dans la collection ? J’ai eu le coup de foudre lors d’un voyage en Nouvelle-Calédonie. Avant de quitter l’île, un collègue voulant rapporter une pièce en France métropolitaine m’a emmené dans une galerie à Nouméa. J’ai alors pris une vraie gifle face…
com.dsi.gazette.Article : 15963
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