Vente le
07 décembre 2018 - 14:00 (CET) -
Salle 7 - Hôtel Drouot - 75009
Esthétique et fonction se sont parfois unies pour créer des objets de la vie quotidienne. Une rare collection d’art populaire montre ainsi sous un nouveau jour des clefs, des casse-noix ou encore des fers à repasser !
XVIe-XVIIe siècle. Moulin à épices dit «à trompe d’éléphant» monoxyle, en buis, à pied tourné et fer forgé, décor estampé toutes faces, h. 19 cm. Un modèle proche est conservé au musée Le Secq-des-Tournelles, à Rouen. Estimation : 4 000/6 000 €
XVIe-XVIIe siècle. Moulin à épices dit «à trompe d’éléphant» monoxyle, en buis, à pied tourné et fer forgé, décor estampé toutes faces, h. 19 cm. Un modèle proche est conservé au musée Le Secq-des-Tournelles, à Rouen. Estimation : 4 000/6 000 €
Son jardin secret est enfin révélé. Si Monsieur B. vivait sa passion en toute discrétion dissimulant aux yeux de tous, même de sa famille, ses trésors dans des placards et un coffre-fort ! , la vente des quelque deux cent cinquante-cinq lots composant sa collection d’art populaire ne passera pas inaperçue. Des ensembles d’une telle importance et variété dans ce domaine n’étant plus très nombreux en mains privées, elle réunira sans aucun doute tous les passionnés de ces objets sublimant le quotidien depuis des siècles. Des pièces qui intéressent par leur technicité, leur charme et ce petit plus anthropologique, qui témoigne d’un savoir-faire et de la volonté de l’homme de laisser une trace après lui. En céramique, en ivoire, en corne, en os, en bois ou en fer… des couteaux et fourchettes du XVII e siècle aux poteries régionalistes du XIX e , en passant par des coupes de chasse, des râpes à tabac, des flacons à senteur, des tire-bouchons, des pipes, des fers à repasser, des poires à poudre et des croix estimés pour la plupart à quelques centaines d’euros l’éventail de choix sera large, témoignant de la curiosité de ce collectionneur engagé dans une «recherche de l’excellence et de la rareté», explique l’expert Martine Houze. Si ses origines savoyardes l’ont tout naturellement poussé vers les objets robustes du Queyras voisin dont un beau damier pour jeu de dames du XVIII e siècle, en pin cembro, annoncé à 400/800 € , il diversifie ensuite ses acquisitions, tout d’abord avec la ferronnerie. Puis l’idée de réaliser une collection autour…
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