Cette loi vise en partie à réguler le marché de l’art, éclaboussé aux États-Unis par plusieurs scandales de blanchiment d’argent sale et de domiciliation dans des paradis fiscaux. Elle ne manquera pas d’affecter l’organisation des galeries et maisons de ventes d’un pays qui représente 45 % du marché de l’art mondial, en prévoyant par exemple la création d’une base de données recensant l’identité des détenteurs des sociétés et opérateurs de ventes, et prévoyant un budget de 25 M$ par an de récompenses pour toute personne qui contribuerait à la saisie d’œuvres obtenues de manière frauduleuse.