Investi par l’École des arts joailliers, l’hôtel particulier du XVIIIe siècle, ancien fleuron des Grands Boulevards et de la vie parisienne, revit et se réinvente pour devenir un écrin aussi précieux que culturel.
Le clin d’œil de l’École des arts joailliers est joli. Afin de rendre hommage à son nouveau quartier – celui des théâtres –, sa première exposition sise dans l’hôtel de Mercy-Argenteau est consacrée aux bijoux de scène de la Comédie-Française. Poussée par le succès de ses précédentes manifestations, l’école ouvre en effet un nouveau lieu au public. Et pas n’importe lequel, puisqu’il s’agit d’un bâtiment inscrit aux Monuments historiques, restitué au mieux dans son authenticité après une longue campagne de restauration, et destiné à accueillir les élèves et les visiteurs. Une double gageure relevée avec succès, avant d’ouvrir en grand les portes de la longue façade néoclassique en pierre de taille, alignée sur la rue. Nicolas Bos, président de Van Cleef & Arpels, explique justement le choix de l’adresse par son inscription dans un quartier « associé à la culture et à l’art, avec ses passages couverts, ses théâtres et l’Hôtel Drouot ».
Innovation architecturale
L’édifice est le premier hôtel construit de ce côté-ci des Grands Boulevards – créés sous Louis XIV et dénommés alors le « Nouveau Cours » –, mais également l’un des rares ayant survécu…
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