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L'œuvre du mois : des retrouvailles par Étienne-Barthélemy Garnier

Publié le , par Carole Blumenfeld

La monographie du peintre par Christophe de Quénetain et Moana Weil-Curiel met en lumière un tableau dont le sujet et la réception ne manquent pas d’ironie.

Étienne-Barthélemy Garnier (1759-1849), Les Retrouvailles du duc et de la duchesse... L'œuvre du mois : des retrouvailles par Étienne-Barthélemy Garnier
Étienne-Barthélemy Garnier (1759-1849), Les Retrouvailles du duc et de la duchesse d’Angoulême à Chartres, le 1er décembre 1823, huile sur toile, 267 403 cm.
© Musée des beaux-arts de Chartres
Étienne-Barthélemy Garnier –  fils de l’ébéniste Pierre Garnier, le précurseur du style à la grecque auquel Christophe de Quénetain a déjà consacré une étude substantielle  – délaissa la voie toute tracée des arts décoratifs pour celle de la peinture. Élève de Louis Durameau et de Gabriel-François Doyen, prix de Rome en 1788 –  devant Anne-Louis Girodet  –, il fut choyé par les institutions et très protégé. Son œuvre est étonnant à plus d’un titre. De Nabuchodonosor fait égorger les fils de Sédécias en présence de leur père , peint l’année de ses 28  ans (Le  Mans, musée de Tessé) à Jésus-Christ, conduit au Calvaire, tombe sous le poids de la Croix , qu’il ne réclama jamais après le Salon de 1848 (Paris, musée du Louvre), la carrière du peintre que retracent Christophe de Quénetain et Moana Weil-Curiel s’étend sur six décennies –  il meurt à 90  ans, en 1849  ! Le catalogue raisonné des peintures ne compte…
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