Registres, bases de données ou Internet... Les parades se multiplient. Tout sur les fichiers d’objets d’art volés.
Par Delphine Sadoun
LES SERVICES de police spécialisés dans le vol d’objets d’art ont mis au point des bases de données informatiques qui répertorient les oeuvres d’art volées ou disparues. On rappellera que chaque année, en France, 6 000 à 7 000 faits délictueux portant sur des biens culturels sont constatés. Les registres sont de véritables catalogues, comportant la description des objets volés, une photographie, les faits et le détail des investigations menées. L’intérêt de ces bases de données est évident. Elles permettent de faciliter le travail des policiers dans la traque des voleurs et receleurs, pour la récupération et la restitution des objets. Mais un autre intérêt de ces fichiers est, ou serait, de permettre aux acheteurs, particuliers ou professionnels revendeurs, de vérifier…
com.dsi.gazette.Article : 9556
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