Gérard Depardieu, une collection écho

Les deux jours d’exposition publique précédant leur mise en vente ont permis de confirmer ce que chacun avait perçu  : la collection de Gérard Depardieu était de haut niveau, ne cédant rien aux sirènes de la facilité d’un certain art contemporain. Celle-ci avait été réunie avec une exigence toute particulière et, ainsi que la maison de ventes aimait à le dire, l’acteur connaissait parfaitement chacune des œuvres la constituant, étant capable d’en parler avec justesse et, même si leur dispersion relevait de sa décision – afin de les faire circuler –, l’affection qu’il avait pour elles était prégnante. C’est sans doute la raison pour laquelle, alors qu’il avait toute confiance pour l’estimation des quelque 250  autres numéros, il a insisté sur celle particulièrement élevée de sa pièce majeure, L’Homme qui marche de Germaine Richier – il avait déjà refusé de la prêter au Centre Pompidou…