Butera, un somptueux palais, restauré pour montrer l’art mais aussi penser les migrations.
Palerme a beaucoup fait parler d’elle ces dernières années. D’abord parce que la ville est un des lieux de l’immigration en provenance d’Afrique, et que son maire Leoluca Orlando, à rebours des discours nationalistes, voit les migrants comme une richesse. Ensuite, parce que l’on tend désormais à ouvrir les yeux sur des richesses palermitaines autres que celles, exceptionnelles, des palais et des lieux de culte de toutes époques, depuis les Arabes ou les Normands jusqu’aux adeptes du style Liberty, en passant par les praticiens d’un baroque grandiose. Jusqu’à récemment, Palerme ressemblait encore à une belle endormie défigurée, dévastée par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale ; le centre ancien était tombé en déshérence, au profit d’une ville neuve aux constructions fades bien que confortables.…
com.dsi.gazette.Article : 20239
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