Gazette Drouot logo print

Fabrizio Moretti, un marchand florentin so british

Publié le , par Olivier Tosseri

Secrétaire de la Biennale Internationale des Antiquaires de Florence, Fabrizio Moretti a inauguré cet été une nouvelle galerie en plein cœur de Londres, sa ville d’adoption. Sa spécialité : les artistes primitifs et les fonds d’or.

© Photo Thierry Bal Fabrizio Moretti, un marchand florentin so british
© Photo Thierry Bal
Fabrizio Moretti est le plus britannique des marchands d’art italien. Ce Florentin ne se départit jamais d’un imperturbable flegme. Pas plus qu’il ne lâche le pommeau argenté de sa canne. Elle supporte sa gracile silhouette se coulant toujours dans des costumes parfaitement coupés. Mais c’est son activité, non son élégance, qui est toute londonienne. Le 1 er juillet dernier, Fabrizio Moretti a ouvert une nouvelle galerie dans la capitale du Royaume-Uni, au 12-13 Duke Street dans Mayfair, pendant la London Art Week. Elle s’étend sur deux bâtiments datant du XVII e   siècle pour une surface totale d’environ 800  mètres carrés. « Le Brexit a peut-être effrayé quelques collègues qui se sont réfugiés sur le continent, mais il n’a rien changé, affirme-t-il sans ambages. Londres demeure pour l’instant l’irremplaçable centre mondial de l’art aussi bien ancien que contemporain », estime celui qui y a ouvert sa première adresse à l’étranger en 2004. « Cette nouvelle galerie est mon plus bel espace et je veux qu’elle devienne une référence pour les directeurs de musée, les curateurs d’exposition et les collectionneurs de haut niveau. C’est d’ailleurs pour cela que m’a rejoint dans ce projet Letizia Treves (historienne de l’art…
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.
Pour découvrir la suite, Abonnez-vous
Gazette Drouot logo
Déja abonné ?
Identifiez-vous