Des boiseries syriennes ottomanes d'exception

Sur d’anciennes photographies sépia des années 1930, les dames de la famille, en robes de soirée, prennent la pose dans un écrin aux scintillantes boiseries orientales… Selon leurs descendants, l’ensemble – exceptionnel – a été rapporté juste avant la Seconde Guerre mondiale par un aïeul, haut magistrat en poste en Syrie, alors protectorat français. Cet amateur d’art l’avait remarqué chez un antiquaire de Damas, avant de l’acquérir puis de l’envoyer en France. Ces éléments en prirent le chemin par bateau, parti de Beyrouth pour rallier Marseille, puis en train, jusqu’à Tarbes. Après le long périple, les voici parvenus dans la maison pyrénéenne de leur nouveau propriétaire : ce dernier les fera remonter avec le plus grand soin, afin de reconstituer le somptueux espace de réception d’une demeure damascène. Fleurs, paysages et calligraphies À l’examen, ces boiseries précieuses, où l’on peut déceler divers styles et époques, se répartissent en deux groupes distincts, ayant par ailleurs meublé jusqu’à nos jours deux pièces successives. Ainsi, aventurons-nous dans la première, dont les murs sont richement…