Gazette Drouot logo print

De l’avenir des salons d’antiquaires

Publié le , par Valentin Grivet

Eux aussi vivent une période de mutation. Comment les salons d’antiquaires résistent-ils, par quels moyens les redynamiser ? Le point sur ces grands rendez-vous qui n’ont pas dit leur dernier mot.

Vue du salon Dij’Antik 2017 (galeries Vent des cimes, au premier plan, et Alphart).... De l’avenir des salons d’antiquaires
Vue du salon Dij’Antik 2017 (galeries Vent des cimes, au premier plan, et Alphart).
© Dij’Antik
À l’heure où fleurissent sur les places de France des centaines de troc et puces, de brocantes et de vide-greniers, le modèle traditionnel des grands salons d’antiquaires séduit-il encore ? Le premier constat est une baisse significative du nombre de manifestations, avec la disparition, au cours des dernières années, d’institutions historiques. Ainsi des salons de Bourg-en-Bresse, de Besançon, de Marseille, de Strasbourg ou de Clermont-Ferrand et, à Paris, de ceux de la tour Eiffel et des Champs-Élysées. D’autres, en souffrance, ont été sauvés in extremis par de nouveaux organisateurs, qui tentent de leur donner un second souffle. Des marchands volontaires Ces derniers sont souvent des antiquaires, qui, forts de leur connaissance du marché, se lancent dans l’aventure. «Il faut se retrousser les manches, l’avenir est entre nos mains», affirme Patrick Damidot, à l’origine avec Jérôme Henry de la nouvelle version du salon de Dijon. L’édition 2017 a bien failli ne pas avoir lieu : après quarante ans de bons et loyaux services et plusieurs cuvées déficitaires  la fréquentation étant passée de 12 000 visiteurs dans les années 1990 à moins de 4 000 , Congrès Expo jetait l’éponge. «Des confrères avaient monté un…
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.
Pour découvrir la suite, Abonnez-vous
Gazette Drouot logo
Déja abonné ?
Identifiez-vous