Installé à Londres depuis 2009, l’Anglo-Américain Daniel Malarkey est à la fois collectionneur et art advisor. Singulier dans son approche, il équilibre avec finesse pragmatisme et passion.
Après des études d’art aux États-Unis puis de théâtre à Paris, Daniel Malarkey s’installe dans la capitale britannique à la suite d’un stage dans un vignoble du Roussillon. Jeune, épicurien confirmé, à l’aise sur tous les sujets, il conjugue l’art de la collection et du conseil, intervenant chez Sotheby’s Institute et dans des universités, il collabore au développement du programme Jeune Collectionneurs de Masterpiece Londres. Comment est venu votre intérêt pour l’art ? Très jeune en fait. Au lycée, je prenais des cours d’art sans que mes parents ne m’y aient poussé. J’ai eu la chance d’y rencontrer deux professeurs fascinants, l’une pratiquant principalement la sculpture, l’autre la céramique. En fait, j’ai «démarré» dans l’art par la pratique. Celle-ci me permettait de m’isoler – tant que je créais, mes parents me laissaient tranquille dans ma chambre – dans une période où être différent pouvait être délicat à vivre. Plus tard, quand je suis retourné à Londres, j’ai intégré la David Gill Gallery (une galerie de Saint James’s spécialisée dans le design, ndlr), où j’ai officié pendant sept ans. J’y ai découvert une approche de l’art complètement différente et très excitante. D’un coup, c’est devenu très vivant …
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