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Daniel Hourdé, artiste à plein temps

Publié le , par Stéphanie Pioda

Galeriste repenti spécialisé dans l’art tribal, Daniel Hourdé déploie désormais ses sculptures en bronze apaisant les tourments humains et les souffrances faites à la planète. Un art où la catharsis est salvatrice.

© David Atlan Daniel Hourdé, artiste à plein temps
© David Atlan
Il y a un côté Janus chez Daniel Hourdé, que traduisent son histoire et son parcours où se conjuguent deux carrières  : celle de l’artiste et celle du galeriste d’arts extra-européens. Mais depuis 2011, la part de la création l’a emporté et il a mis fin à son association avec Philippe Ratton, avec qui il avait ouvert une galerie rue des Beaux-Arts, en  1990. C’est qu’il est difficile d’être considéré comme un artiste « sérieux » avec une telle double casquette, même s’il a régulièrement exposé, de la galerie Jean-Paul Riedel (le découvreur de Sanyu en France) à Larock-Granoff, en passant par Loft de François Roudillon ou chez Agnès Monplaisir. « D’aussi longtemps que je me souvienne, mon père a toujours été artiste », témoigne son fils, Charles-Wesley, qui poursuit  : « Un artiste complet, du trait de crayon à la pointe des souliers en passant par l’assemblage de sa collection. Je l’ai constamment vu un fusain, un pinceau ou un ébauchoir à la main. Il pratique continuellement, de façon régulière, assidue. Il est habité. Il s’inspire du réel, que ce soit dans notre jardin où il peignait la jument de ma mère et la végétation environnante, ou dans son atelier à Paris où les modèles défilaient. Les odeurs de peinture, de Plastiline fondue, de plâtre et de soudure ont accompagné…
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