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Dalsace-Chareau : la Maison de verre, icône de l’architecture moderne

Publié le , par Laurence Mouillefarine

Annie et Jean Dalsace sont restés célèbres pour avoir commandité l’exceptionnelle Maison de verre à Pierre Chareau. Un livre, signé de leur petit-fils, révèle à quel point ils étaient liés et combien ils partageaient les mêmes passions pour les artistes de leur époque.

Courtesy Marc Vellay Dalsace-Chareau : la Maison de verre, icône de l’architecture moderne
Courtesy Marc Vellay
Fallait-il être ouvert à l’avant-garde pour faire édifier une maison moderniste à façade de verre dans les années 1920, en plein faubourg Saint-Germain, au milieu d’immeubles du XVIII e   siècle  ! Annie et Jean Dalsace sont alors d’autant plus téméraires qu’ils confient ce projet légendaire à un décorateur, Pierre Chareau, qui n’est même pas architecte… «Cette aventure est le fruit d’une amitié entre deux couples, les Chareau et les Dalsace», insiste Marc Vellay, petit-fils de ces derniers. Alors que celui-ci avait déjà publié aux éditions du Regard un ouvrage sur la Maison de verre en 1983, il a continué à explorer les archives familiales, photographies, livres de compte, lettres intimes, et revient aujourd’hui sur les liens d’affection qui unissaient les commanditaires, le constructeur et son épouse. À travers des «portraits croisés», il évoque, par là même, les peintres, écrivains et musiciens que les héros de cette aventure prisaient d’un même élan. Qui sont donc ces audacieux clients  ? Elle, Anna, ou Annie, née Bernheim, est issue d’une famille juive ayant fait fortune dans la promotion immobilière. Cette gracieuse jeune fille prend des leçons de piano, pose dans le même temps pour le délicat portraitiste Jacques-Émile Blanche. Elle a pour répétitrice à domicile une Anglaise, Louisa…
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