Le musée d'art contemporain présente une large sélection de pièces récentes de l’enfant du pays, révélant le caractère polymorphe de ses recherches. Et rend hommage à un artiste qui, depuis presque soixante ans, ne cesse de déconstruire le tableau.
Depuis 1966, Claude Viallat est un « obsessionnel » de la forme, de la matière désuète et du geste. Avec une variation infinie de couleurs et de matières, le leader du mouvement Supports/Surfaces s’attache à reproduire la même forme, issue d’un accident, sur tout type de support. « Tout d’ailleurs commence par une éponge, écrit le commissaire Matthieu Léglise, une éponge corrodée par un bain de Javel qui, l’été 1966, donna cette “forme de hasard”, […] à partir de laquelle se déploient tous les imaginaires en tension de son œuvre : de l’ancrage méditerranéen,…
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