Le musée de Vif-sur-Isère, sis dans l’ancienne propriété familiale, restitue avec justesse l’émulation intellectuelle de deux passionnés d’égyptologie.
La réplique touche à l’universalité. « Je tiens l’affaire ! » s’est écrié Jean-François Champollion le 14 septembre 1822. Après des années de recherche, le scientifique parvient enfin à déchiffrer l’écriture des anciens Égyptiens. Et le 27 du même mois, il expose sa découverte devant l’Académie des inscriptions et belles-lettres. L’histoire est en marche, le nom de Champollion sera à jamais lié à la fin du mystère des hiéroglyphes. En revanche, le rôle essentiel joué par Jacques-Joseph, son frère aîné, est moins connu. Et que l’égyptologue ait travaillé dans une demeure des champs, aux pieds du massif du Vercors, également. En 2001, le département de l’Isère, très actif sur le plan patrimonial, achète la maison à ses descendants, sans projet réellement précis, sinon de la rendre accessible au public. Tout démarre en 2004 à la suite d’un congrès d’égyptologie tenu à Grenoble, qui attire près de 50 000 visiteurs. Naît alors l’idée de l’installation d’un musée dans la demeure familiale, afin de mettre en valeur ce formidable héritage. Le projet est lancé en 2016, et son inauguration a lieu le 5 juin 2021. En cette année du bicentenaire du déchiffrement, nul ne doute que le public…
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